Podcast #6 : Les étapes avant de perdre sa maison

Si la banque refuse votre prêt hypothécaire, sachez qu’il existe des solutions. Consultez le PentorFinance.com pour plus d’informations.

Peter Galli, bon matin.

Bon matin François !

Cette semaine, on parle des étapes avant de perdre sa maison, ça va être positif !

Absolument. On va trouver les positifs dans des négatifs.

C’est quelque chose que, j’imagine, il n’y pas beaucoup d’auditeurs qui ont eu à subir ça. Mais ça peut arriver, ça peut vous arriver, ça peut arriver à des gens autour de vous, mais en fait, quand on dit « perdre sa maison », c’est dans le cas d’un client qui ne paierait plus son hypothèque.

Exactement, c’est un client qui est en défaut dans leur contrat avec leur prêteur, que ce soit un prêteur traditionnel, alternatif ou privé.

Donc, moi j’ai mon hypothèque, je suis dans une banque canadienne, il arrive une bad luck comme on a parlé la dernière fois, pis là, ben oups, je ne paie plus mon hypothèque. Qu’est-ce qui arrive ? La banque m’appelle, j’imagine ?

C’est sûr que la banque ou le centre de recouvrement va essayer de vous rejoindre, ça, c’est sûr et certain. À un moment donné, si la banque pense qu’ils ne sont plus en mesure d’obtenir un arrangement, ou à une entente avec vous, ils vont l’envoyer à leur avocat, puis ça peut donner un avis de 60 jours. L’avocat va procéder à déposer un avis de 60 jours.

Est-ce que c’est un petit peu comme une agence de recouvrement ?

Non, à ce moment-là, c’est vraiment un bureau d’avocats indépendant de l’institution financière qui est engagé et à qui on a donné le mandat…

C’est externe à la banque ?

Normalement, oui.

Donc, c’est-à-dire qu’une fois que je tombe en avis de 60 jours, ma question est la suivante : Est-ce que je peux rappeler ma banque, faire mon paiement, puis là, tout va bien, je retombe dans les bonnes grâces de la banque ou il est comme un peu trop tard ?

Ce n’est pas trop tard, mais en réalité, il faut faire affaire avec l’avocat de l’institution financière et non le centre de recouvrement de telle et telle banque.

Donc, ça peut être un peu plus difficile. L’avocat a des objectifs à atteindre…

Des objectifs, oui, mais il y aura des frais supplémentaires. Parce qu’aussitôt qu’un avis de 60 jours est déposé par un avocat, automatiquement, il y a des frais supplémentaires, parce que l’avocat est payé via l’institution financière.

Donc, l’avocat dépose un avis de 60 jours, j’imagine qu’ils vont nous le signifier par huissier ? C’est comme ça que ça marche ?

Absolument. Aussitôt que les clients reçoivent l’avis de 60 jours où c’est signifié comme dans le titre « Avis de 60 jours », ils ont 60 jours pour régler les défauts.

J’ai 60 jours pour quitter la maison ?

Non. C’est là que la perception des clients, c’est : « J’ai 60 jours et après 60 jours, je vais perdre ma maison ».

Ce n’est pas ça.

Non.

Qu’est-ce qui arrive au bout de ce fameux 60 jours-là ?

Ils s’alignent pour perdre leur maison, mais il reste d’autres délais. Pendant la période de 60 jours, le client peut régler les défauts avec l’institution financière ou l’avocat de l’institution financière et mettre l’hypothèque à jour. Sinon, après 60 jours, l’institution financière peut obtenir un jugement. Mais il y a un autre délai. En réalité, dans la période de 60 jours, c’est pour régler des défauts, par la suite, c’est pour obtenir le jugement, et par la suite, sera la période d’expulsion.

Donc, il y a des étapes légales là-dedans.

Absolument.

Mais est-ce qu’une fois que l’avis de 60 jours est là, est-ce que la banque pourrait dire : Même si tu me repaies, je ne te veux plus comme client. Elle peut décider de dire ça ?

Il y a des opportunités où la banque peut refuser d’être payée, des fois, après que la période de 60 jours est expirée, et il s’en va vers le jugement, souvent ils vont dire…

Point de non-retour.

Point de non retour. Soit vendez votre maison, soit trouvez au autre financement qui n’est pas évident, ou trouvez quelqu’un pour payer vos défauts, mais souvent, ils vont faire un avis de non renouvellement.

Et qu’est-ce qui arrive si pendant les premiers 60 jours, je n’en trouve pas de solution ?

Il va arriver quoi ? Tu parles qu’au bout de 60 jours, je ne perds pas nécessairement ma maison, mais il reste combien de délai ?

Ça peut varier parce que quand l’avocat dépose ou fait la demande pour le jugement, ça peut prendre 2-3 semaines, ça peut prendre 1-2 mois, selon la cour. Normalement, on dit que dans le processus d’un avis de 60 jours, le client va probablement avoir 3-4 mois au total pour être capable de trouver une solution.

Puis, advenant où t’arrives au jour du « jugement dernier » qu’on pourrait dire, il arrive quoi ? Il y a des huissiers qui arrivent chez vous puis t’expulsent ? Comment ça marche ?

Il y a la période pour obtenir le jugement, le jugement est obtenu, il y a le certificat de non appel, donc, techniquement, le client a quand même d’autres délais incorporés dans la processus, mais quand l’avocat a obtenu le jugement et la preuve d’expulsion, c’est là que la preuve d’expulsion va être signifiée au client, puis de là, ils ont probablement une dizaine de jours pour quitter la maison.

On ne souhaite pas à personne de se rendre jusque là, mais si ça vous arrive ou vous en avez déjà dans votre entourage, des entreprises comme Pentor Finance, vous avez des solutions pour ces gens-là.

Absolument. Quand quelqu’un reçoit un avis de 60 jours, il est mieux de réagir rapidement et ne pas attendre 60 jours ou de mettre ça en dessous de la pile avec les autres factures.

La pensée magique ne vous servira pas dans ce temps-là, ça ne disparaitra pas pendant la nuit.

Malheureusement, non.

Merci beaucoup Peter.

Merci François.

Cette chronique sur le financement alternatif vous a été présentée par Pentor Finance. Si la banque refuse votre prêt hypothécaire, sachez qu’il existe des solutions. Consultez le PentorFinance.com pour plus d’informations.