Podcast #5 : Qui sont les clients qui ont recours au prêt privé ?

Cette chronique sur le financement alternatif est une présentation de Pentor Finance. Si la banque refuse votre prêt hypothécaire, sachez qu’il existe des solutions. Consultez le PentorFinance.com pour plus d’informations.

Il existe des solutions, parle-moi de ça, des solutions, et on en parle avec Monsieur Peter Galli, bonjour Peter !

Bon matin François !

Ca, c’est positif, des solutions, parce que tu nous parles cette semaine des hasards de la vie. En fait, la question que je pourrais vous poser, c’est « Qui sont vos clients ? », parce que depuis quelques semaines, on parle ensemble de financement alternatif, et moi j’ai comme imaginé le client type…

Attention François, n’aies pas de perception qui ne soit pas vraie !

Dans ma tête, le client chez vous, c’est quelqu’un que ça fait 4-5 faillites qu’il fait, il doit de l’argent à toute sa famille. C’est tu ça votre client ?

Pas tout à fait. C’est possible qu’on ait des clients qui ont un peu de difficulté au niveau de leur crédit, c’est la perception dans le prêt privé, c’est que les clients ne sont vraiment pas bons.

C’est des pourris !

Vraiment, je n’aime pas cette expression François, mais c’est la perception. La réalité, c’est une autre affaire. On a toutes sortes de profils d’emprunteurs, on a des clients qui ont perdu leur emploi et ont vécu un obstacle pendant une courte période de temps et ont besoin de notre aide pour régler l’obstacle pour retourner bancaire. Ça peut être une maladie, ça peut être quelqu’un qui vient de commencer sa propre entreprise et a besoin d’un minimum de 2 ans pour se qualifier avec une banque.

C’est pour ça que tu parles des hasards de la vie, en fait, ce que tu expliques, c’est que ça pourrait être monsieur et madame Tout-le-monde, ça pourrait être moi.

Écoute, moi je partage mon expérience personnelle. En 2012, je suis tombé malade, j’ai perdu mon emploi, j’ai divorcé et j’avais fait partir une entreprise.

Toute ça la même année ? As-tu pris un billet de loterie ?

J’aurais dû !

Souvent, on voit ça, un malheur n’arrive jamais seul.

Et j’avais une très bonne cote de crédit, qui était presque 800, ce n’était pas une question que j’ai pas respecté mes engagements, mais, selon les critères de la banque – et j’étais avec une banque majeure pendant presque 20 ans – je n’étais plus en mesure de chercher une augmentation de carte de crédit, une augmentation de la marge de crédit.

Tu deviens… Tu n’aimes pas l’expression du pourri, mais aux yeux de la banque, tu deviens le pourri. Tu as beau avoir une excellente cote de crédit, essayez de faire le test, allez voir votre banque, demandez un prêt hypothécaire et dites que vous n’avez pas d’emploi, ça ne passera jamais.

Très difficile.

Alors si tu perds ta job parce que justement, il y a eu des coupures, peu importe, t’es en transition et que tu es tombé malade et t’as besoin de payer tes dettes, essaie d’appeler Visa et leur dire : « Je suis malade, je vais payer dans 6 mois »…

Les états de compte continuent d’entrer le 1er, ou le 15, ou le 30 du mois.

C’est l’une, d’ailleurs, des causes de faillite, les gens font faillite, parce qu’ils ne sont pas suffisamment assurés, ils tombent malades, et là ils n’ont pas d’argent pour payer les engagements et les dettes.

Et c’est de là que ça a un impact sur leur cote de crédit et leur habileté de chercher du financement avec un prêteur traditionnel, même avec un prêteur alternatif.

Parce que tout le monde connait quelqu’un qui a été malade, j’ai des amis jeunes, qui ont eu le cancer, on en connaît tous. Parles-nous de quelques cas typiques, sans donner de nom, c’est dans le domaine du confidentiel, pour que nos auditeurs puissent bien comprendre comment vous aidez les gens.

Un des premiers dossiers qu’on a fait, il y avait un client qui travaillait chez Costco, pendant 20 ans, un revenu stable, en train de passer à travers un divorce, il est tombé en dépression et en arrêt de travail. Il a laissé aller les paiements hypothécaires, les paiements de cartes de crédit, avait beaucoup d’équité dans leur maison. La banque n’était plus intéressée de financer, malgré que la personne était capable de contourner, virer la situation, recommencer à travailler, était en bonne santé…

Il avait trop pris de retard et il était comme à un point de non-retour.

De non-retour et malgré le fait que la personne avait quasiment ¾ d’équité dans la maison, il n’était plus capable de trouver du financement nulle part.

Un exemple de 3/4 d’équité, c’est par exemple, une maison qui vaut 300 000 $, et que tu dois 100 000 $ dessus, c’est des chiffres comme ça.

Exactement.

Une petite hypothèque sur une grosse valeur. Malgré ça, la banque ne voulait pas aider ces gens-là ?

Non et je me souviens quand le courtier hypothécaire nous a amené le dossier, on a même questionné : « Pourquoi pas juste parler avec quelqu’un de l’institution financière en question ? » Il dit : « Peter, j’ai déjà essayé, il ne veut rien savoir, il faut que le client démontre un historique de 12 mois de paiements très bien payé ».

Donc, les banques, il n’y a pas de question de cœur là-dedans, tu as beau dire, j’ai l’historique, c’est triste, j’ai perdu mon emploi, je suis tombé malade, la banque ne regarde pas ça.

Souvent, je parle que la boîte de souscription, ce n’est pas du GBS, du gros bon sens, il faut vraiment cocher 10 points pour être capable d’obtenir une hypothèque. Pas 6, pas 8, pas 9, mais 10 points.

Alors que vous, dans le solutions de prêts privés, quand l’histoire fait du sens, pour aider le client, vous allez être là.

Absolument, c’est plus du gros bon sens. Est-ce qu’on est capable d’aider le client et comment le client peut-il retourner bancaire dans une courte période de temps, dans 6, 12, 18 mois ?

Très intéressant Peter, merci beaucoup. Peter Galli de Pentor Finance, on se reparle dans deux semaines.

Merci Frank !

Cette chronique sur le financement alternatif vous a été présentée par Pentor Finance. Si la banque refuse votre prêt hypothécaire, sachez qu’il existe des solutions. Consultez le PentorFinance.com pour plus d’informations.